Pratique : la batterie externe au secours du mobile
Une batterie externe de bonne qualité permet de recharger un téléphone ou une tablette n’importe où, même en forêt. C’est un accessoire précieux pour les angoissés de la jauge du smartphone. Encore faut-il mettre le prix pour un appareil suffisamment puissant et durable.
Dans l’achat d’une batterie externe, les articles à bas prix seront très décevants. Dans un marché complètement dominé par les fabrications asiatiques, certaines caractéristiques sont déterminantes à l’usage.
La capacité des appareils va de 2.000 à 20.000 milliampères par heure (mA h). Elle exprime le volume d’électricité stockée à pleine charge. Les modèles à 10.000 mA h présentent un bon équilibre, entre le besoin pour deux à trois recharges complètes d’un smartphone, et les contraintes d’encombrement et de poids supportables dans un déplacement.
La connectique mérite aussi l’attention, pour s’adapter aux différents ports USB standard. En entrée, le câble utilisé pour alimenter l’appareil est fourni. Mais en sortie, l’utilisateur devra disposer des adaptateurs compatibles avec le format d’alimentation de ses propres appareils électroniques à recharger : téléphone ou tablette, console de jeu, écouteurs, et autre liseuse.
La batterie ne délivre pas la totalité de sa puissance, car elle en perd pour recharger, et en consomme elle-même pour le stockage. La capacité mesurée sur ces produits par les laboratoires de QUE CHOISIR montre que la réalité est parfois inférieure à l’affichage.
Selon les tests opérés, le meilleur choix est sans conteste la marque ESSENTIELB, distribuée par BOULANGER, à 30 €, disponible en ligne et en magasin. Ce modèle ne chauffe pas en usage intense (plusieurs appareils alimentés) et garde la charge après un mois stocké au froid. Toutes ses caractéristiques d’étiquetage sont conformes aux résultats des essais.
Santé : préserver son microbiote intestinal
Le microbiote intestinal était appelé autrefois flore intestinale. C’est un ensemble de microorganismes nécessaires à la digestion et les défenses de l’organisme. Le meilleur moyen de l’entretenir est une alimentation équilibrée, riche en fibres et sucres lents.
La préservation du microbiote intestinal relève non pas de médicaments, mais principalement d’une bonne alimentation.
Plusieurs recherches scientifiques ont confirmé l’importance capitale pour la santé de ce qui est considéré comme un véritable organe. Ses dysfonctionnements sont liés aux pathologies très répandues comme l’obésité et le diabète de type 2.
Il faut privilégier une alimentation avec des fruits et légumes frais, de préférence entiers et crus ou pas trop cuits, ainsi que des céréales (blé ou riz complets), et des légumes secs (comme les haricots rouges, pois chiches, lentilles). Ces aliments contiennent des fibres solubles. Ces nutriments prébiotiques entretiennent les bactéries et le mucus de la paroi intestinale.
D’autres aliments sont plutôt défavorables à la diversité et au renouvellement du microbiote. D’une part, les viandes rouges provoquent un phénomène de putréfaction, néfaste à la muqueuse. D’autre part, les sucres simples (sucre classique, miel, glucose des fruits) favorisent des fermentations, causes de diarrhées ou ballonnements.
En dehors des aliments simples, les plats industriels et sodas contiennent aussi des additifs très influents sur les agents intestinaux, qui en réduisent la diversité.
Le bon état de cet organe conditionne trois fonctions essentielles dans le corps humain : la digestion normale complète, le système immunitaire, et la protection contre certains microbes très pathogènes.
Mauvaise étanchéité d’un toit terrasse
Nos adhérents Paul et Juliette font réaliser un toit terrasse dans leur maison en 2011. En 2014, des infiltrations dues à un défaut d’étanchéité ont lieu dans l’habitat. Le couvreur reconnaît sa responsabilité et effectue les réparations.
Mais en 2020 de nouvelles infiltrations apparaissent. Une expertise réalisée par l’assurance habitation de nos adhérents et par l’assurance décennale du couvreur montre que les infiltrations proviennent d’un défaut d’étanchéité.
L’assureur du couvreur reconnaît que le dommage relève de la garantie décennale mais refuse la prise en charge car le couvreur n’était assuré que pour des surfaces de toit inférieures à 30 m² or le toit terrasse réalisé est de 80 m². Le couvreur ayant cessé son activité refuse de payer les réparations.
En janvier 2021, nos adhérents font appel à l’association UFC Que Choisir Vendée qui rappelle au couvreur l’article 1792 du Code civil : tout constructeur d’un ouvrage est responsable envers l’acquéreur de l’ouvrage des dommages qui compromettent la solidité de l’ouvrage ou qui l’affectent dans l’un de ses éléments constitutifs.
Considérant que l’étanchéité du toit n’a jamais été effective et que les travaux n’ont pas été exécutés dans le cadre de la garantie décennale, L’UFC que choisir met en demeure le couvreur de prendre en charge le coût des réparations s’élevant à 9400 €.
La réponse du couvreur arrive en février 2021 : il demande le RIB de nos adhérents et 8 jours plus tard le virement est réalisé
Arnaque bancaire utilisant un site miroir
Le Hellfest est un festival de musique métal qui se déroule tous les ans à Clisson sur plusieurs jours. Tous les billets pour le Hellfest 2022 ont été vendus en deux heures le 7 juillet 2021.
Monique recherche à acheter à la revente deux billets pass trois jours. Pour cela, elle met une annonce sur Facebook. Elle est alors contactée par un vendeur qui lui propose de lui vendre les billets par l’intermédiaire de Ticketswap.fr, site officiel de revente de billets. Monique clique sur le lien que lui envoie le vendeur, une page s’ouvre : Monique a l’habitude de ce site, elle entre ses coordonnées, puis le code de validation envoyé par sa banque mais l’achat est refusé, erreur 404. Le vendeur lui dit qu’elle a mis trop de temps à faire le paiement et l’achat n’a pas pu se faire. Il lui dit de recommencer mais l’achat ne passe toujours pas. Elle ne peut pas acheter les billets.
Monique contacte sa banque qui l’informe qu’elle a presque atteint son plafond de paiement car deux paiements CB de 500 € et 499 € ont été validés. Elle contacte aussi le service client Ticketswap qui ne trouve aucune transaction à son nom.
Elle comprend qu’elle a été victime d’une arnaque, pourtant le site sur lequel elle est allée était identique au vrai. un site miroir dont l’adresse n’était pas ticketswap.fr mais ticketswap.vip.
Elle fait opposition à sa carte bancaire, dépose une plainte au commissariat puis s’adresse à sa banque pour contester ces deux transactions et demander leur remboursement. La banque refuse le remboursement au motif que c’est bien sa carte qui a été utilisée pour les paiements.
Monique sollicite l’aide de l’UFC Que Choisir Vendée. Une lettre de signalement est envoyée à la banque. Le service relation clientèle prend en charge l’étude du dossier et une issue favorable est trouvée puisque la somme de 999 € est créditée sur le compte de Monique.
Pour éviter les arnaques au phishing, ne pas cliquer sur un lien envoyé par mail ou SMS
Livraison non conforme
Pour remplacer le sac de son aspirateur, Jean-Pierre téléphone au service après vente de la marque de son aspirateur pour connaître la référence du sac. Il passe ensuite commande par internet pour deux sacs et reçoit un colis qui ne correspond à son attente : d’une part le colis ne contient qu’un seul sac et d’autre part ce sac ne correspond pas à son aspirateur.
Octobre 2020 : Jean-Pierre envoie un premier courrier en réclamant l’envoi de deux sacs conformes ou le remboursement de la somme versée.
Novembre 2020 : sans réponse à sa lettre, il renvoie un deuxième courrier recommandé avec AR qui reste aussi sans réponse.
Décembre 2020 : il demande à l’UFC Que Choisir Vendée d’intervenir. Une lettre suffit, en janvier 2021 Jean Pierre reçoit enfin le remboursement de sa commande
Pratique : cosmétiques solides, attention aux arnaques
Les shampoings solides sont à la mode, à la fois chez les industriels et dans la fabrication maison. Leurs résultats sont plutôt comparables à ceux des versions liquides. Mais leurs avantages écologiques ne sont pas démontrés. Ils reviennent surtout nettement plus cher.
Les cosmétiques solides peuvent se dispenser d’emballages en plastique, et leur distribution serait plus économe en logistique et carburant.
Cette formulation nouvelle pour les déodorants ou les dentifrices reste assez marginale. Pour les shampoings en revanche, c’est devenu un phénomène de mode qui mérite l’attention.
Toutes les grandes marques prétendent que leurs shampoings solides sont plus écologiques, et moins coûteux. En réalité, c’est vrai, mais dans des proportions souvent moindres, selon les essais de laboratoire menés par les ingénieurs de QUE CHOISIR.
Ainsi, un shampoing solide ne permet pas de faire deux ou trois fois plus de lavages qu’avec un flacon de volume comparable. Le plus souvent, c’est l’équivalent, ou le double au maximum, et seulement pour certaines marques.
Dans l’ensemble, les fabricants comme Yves ROCHER gonflent leurs performances sur ces produits, alors que le shampoing solide permet plutôt de faire un peu plus de lavages que son équivalent liquide.
Du coup, la promesse se révèle outrageusement trompeuse, puisque le prix de ces variétés nouvelles est plus élevé que celui des flacons. En réalité, chaque lavage avec un shampoing solide coûte nettement plus cher. C’est même jusqu’à 4 fois plus pour Yves ROCHER, NUXE ou l’OCCITANE.
La mode du shampoing solide présente surtout un intérêt en voyage : ce produit est moins lourd qu’un flacon, et surtout il sera toujours accepté au contrôle aérien.
Pratique : toucher la prime inflation, ou pas
La prime prévue par le gouvernement pour aider les plus démunis à surmonter la hausse des prix de l’énergie et des carburants a été versée directement par les organismes sociaux et les employeurs. Mais certaines personnes éligibles n’ont pas reçu la prime. Une plateforme publique a été mise en place pour les aider.
Toutes les personnes de plus de 16 ans résidant en France avec un revenu inférieur à 2.600 € par mois en 2021 devaient toucher la prime inflation de 100 €, pour compenser en partie le coût de l’électricité, du gaz et des carburants.
Le versement de cette prime a été effectué automatiquement en début d’année, par les employeurs ou les organismes gestionnaires de non-salariés comme l’assurance maladie pour les indépendants et les chômeurs, les allocations familiales pour les parents isolés, les services universitaires pour les étudiants, les caisses de retraite pour les seniors.
Le nombre de Français concernés par cette prime avait été chiffré à 38 millions de personnes par le ministère. Le bilan tiré fin février lui permettait d’annoncer le versement direct à 36,7 millions d’entre eux.
En effet, les organismes n’ont pas pu repérer certains de ces bénéficiaires. C’est le cas de quelques dizaines de milliers de personnes qui ne sont pas recensés en allocataires ou redevables habituels, comme les employés à domicile, ou ceux dont les coordonnées bancaires n’étaient pas connues des services publics.
Pour ces délaissés de la prime de 100 €, le site « Mesdroitssociaux.gouv.fr » permet d’en faire la demande à partir de leur numéro de sécurité sociale, et un relevé d’identité bancaire.
Depuis 2017, la plateforme en ligne « Mesdroitssociaux.gouv.fr » est une mine d’informations pour les désespérés des multiples guichets des aides sociales dispersées. Ce site permet à tout citoyen immatriculé à l’assurance maladie de faire des simulations sur ses droits sociaux, identifier les organismes dont il relève, effectuer les principales démarches en ligne.
Voyages : conséquences de la guerre sur le tourisme
La guerre entre la Russie et l’Ukraine perturbe aussi les voyages et les projets touristiques. Elle prolonge durablement la crise pour ce secteur de l’économie, déjà fortement affaibli par les effets de l’épidémie. Les conséquences ne concernent pas seulement les visiteurs de ces deux pays.
L’activité aérienne est à l’arrêt pour les échanges entre la Russie et la quasi-totalité du monde occidental. Mais les interdictions croisées de survol de leurs territoires compliquent aussi de nombreux trajets depuis l’Europe vers l’Asie.
Ainsi, les pays scandinaves ont fermé leurs lignes vers l’est du globe. Pour les autres compagnies, obligées de contourner la Russie, le prix de la traversée augmente.
En cas d’annulation du vol par la compagnie à cause de cette guerre, les passagers doivent tout de même être remboursés, selon le Règlement européen. C’est la même règle que pour les annulations provoquées par l’épidémie.
Le cas de force majeure dispense seulement le transporteur de verser en plus une indemnité forfaitaire. Mais il doit, en annonçant la décision d’annulation, donner le choix au client entre trois options : report, avoir, ou remboursement dans un délai de 7 jours, en principe.
C’est la compagnie qui est tenue de rembourser, même lorsque le client a réservé des vols secs auprès d’un courtier (comme OPODO, GOVOYAGES et autres LASTMINUTE). Il convient simplement de transmettre un RIB.
En revanche, dans le cas d’un séjour forfaitaire, acheté avec le trajet et l’hébergement sur place dans la même réservation, c’est bien l’agence de voyages qui est le seul interlocuteur pour la famille ou l’association organisatrice. C’est à ce professionnel du tourisme de rembourser s’il annule le programme, même pour un cas de force majeure.
L’obligation de remboursement ne concerne que les vols au départ de l’espace européen, retour compris. Pour les autres cas de vols secs, réservés séparément, ce sont les conditions contractuelles de la compagnie qui s’appliquent.
Santé : risques du paracétamol
Le paracétamol est un antidouleur efficace, peu coûteux, et sans risques majeurs en automédication. Cela ne doit pas empêcher de respecter la dose journalière prescrite, comme pour tout médicament. Des chercheurs ont identifié cependant un nouvel effet secondaire possible sur la tension artérielle.
Le paracétamol est mieux connu sous les noms commerciaux de DOLIPRANE ou EFFERALGAN. Il est devenu en France l’antalgique universel, le plus consommé pour cette indication.
Il ne doit pas pour autant être consommé en permanence, et même occasionnellement, dans la mesure de 3 g par jour en automédication.
En effet, le principal risque identifié est une perturbation des fonctions du foie, organe essentiel à l’équilibre de l’organisme, parmi d’autres.
On savait aussi que le paracétamol augmente la pression artérielle chez les personnes hypertendues, lorsqu’il est consommé en continu.
Une étude scientifique britannique vient de confirmer cet inconvénient. Elle a porté sur une population de 100 volontaires, sujets à l’hypertension, qui ont absorbé 4 g par jour pendant 2 semaines. Cette cure a provoqué une hausse modérée, mais systématique, de leur tension artérielle.
Ce résultat justifie donc une alerte de vigilance, au moins pour les individus qui présentent déjà des symptômes d’hypertension, ou des problèmes cardiovasculaires. Pour eux, la prise de paracétamol à haute dose et sur la durée peut accroître le risque d’accident cérébral ou cardiaque.
Il ne faut pas non plus écarter le paracétamol pour autant : cet antidouleur présente toujours beaucoup moins d’effets indésirables que l’ibuprofène, par exemple. Mais c’est la prise habituelle, à dose maximale, pour le traitement de douleurs chroniques comme l’arthrose, qui doit conduire à la vigilance, au moins pour les sujets les plus exposés à l’hypertension.
Non-conformité d’un produit
En mai 2020, Jean-Paul commande une verrière blanche sur un site internet. Il reçoit sa verrière en juillet 2020 mais elle est noire. La verrière étant non conforme à sa commande, il refuse la livraison.
Le jour même, il envoie une lettre recommandée avec AR à l’entreprise en demandant la livraison d’une verrière blanche ou le remboursement. Aucune réponse de l’entreprise. De plus elle ne répond ni au téléphone, ni aux mails.
Lassé de n’avoir aucune réponse, il contacte l’UFC Que Choisir Vendée.
L’UFC envoie une lettre à l’entreprise lui rappelant l’article L217-7 du Code de la consommation : si le bien livré n’est pas conforme à la description faite par le vendeur, il s’agit d’un défaut de conformité. Par ailleurs, l’article 1616 du Code civil quant à lui indique : le vendeur est tenu de délivrer la contenance telle qu’elle est portée au contrat. L’UFC met en demeure l’entreprise de procéder à une nouvelle livraison ou au remboursement sous 15 jours.
Une dizaine de jours plus tard, l’entreprise envoie un mail reconnaissant une erreur de sa part et proposant soit la fabrication d’une nouvelle verrière soit son remboursement. Jean-Paul considérant qu’il a trop attendu demande le remboursement qu’il obtient huit jours plus tard.