Pratique : cosmétiques solides, attention aux arnaques
Les shampoings solides sont à la mode, à la fois chez les industriels et dans la fabrication maison. Leurs résultats sont plutôt comparables à ceux des versions liquides. Mais leurs avantages écologiques ne sont pas démontrés. Ils reviennent surtout nettement plus cher.
Les cosmétiques solides peuvent se dispenser d’emballages en plastique, et leur distribution serait plus économe en logistique et carburant.
Cette formulation nouvelle pour les déodorants ou les dentifrices reste assez marginale. Pour les shampoings en revanche, c’est devenu un phénomène de mode qui mérite l’attention.
Toutes les grandes marques prétendent que leurs shampoings solides sont plus écologiques, et moins coûteux. En réalité, c’est vrai, mais dans des proportions souvent moindres, selon les essais de laboratoire menés par les ingénieurs de QUE CHOISIR.
Ainsi, un shampoing solide ne permet pas de faire deux ou trois fois plus de lavages qu’avec un flacon de volume comparable. Le plus souvent, c’est l’équivalent, ou le double au maximum, et seulement pour certaines marques.
Dans l’ensemble, les fabricants comme Yves ROCHER gonflent leurs performances sur ces produits, alors que le shampoing solide permet plutôt de faire un peu plus de lavages que son équivalent liquide.
Du coup, la promesse se révèle outrageusement trompeuse, puisque le prix de ces variétés nouvelles est plus élevé que celui des flacons. En réalité, chaque lavage avec un shampoing solide coûte nettement plus cher. C’est même jusqu’à 4 fois plus pour Yves ROCHER, NUXE ou l’OCCITANE.
La mode du shampoing solide présente surtout un intérêt en voyage : ce produit est moins lourd qu’un flacon, et surtout il sera toujours accepté au contrôle aérien.