Pratique : feux de jardin, pas bien
Il est interdit de faire du feu dans son jardin, sur tout le territoire. C’est le principe, et les exceptions sont rares. Cela dit, d’autres moyens sont disponibles, gratuits et sans risques pour le voisinage ou la planète.
La loi du 10 février 2020 interdit d’allumer un feu dans un jardin, qu’on en soit propriétaire ou locataire.
Les raisons relèvent de l’écologie, et de la sécurité. La combustion de certaines plantes, surtout si elles ont été traitées, dégage des substances toxiques dans l’atmosphère. Ces scories présentent un danger respiratoire. La fumée est désagréable et peut laisser des dépôts, elle peut également être malsaine. Une amende de 450 € est applicable en cas de constat par les services de mairie, et davantage si les flammes se sont propagées dans les environs.
La commune peut autoriser par exception les feux de jardins privés, mais seulement si elle ne dispose pas de déchetterie ou ne collecte pas les déchets verts.
Un procédé thermique (le chalumeau de jardin) permet d’éliminer efficacement les mauvaises herbes ou des parasites. Il faut évidemment prendre des précautions, surtout par temps sec et à proximité de l’habitation ou de matières inflammables, comme les feuilles sèches ou les carburants. Procéder au besoin avec un tuyau d’arrosage à portée de main est une précaution élémentaire dans les endroits les plus risqués.
Il existe d’autres solutions que le feu pour les résidus verts. Même si les déchetteries les accueillent, le mieux est encore de les recycler sur place. Ainsi, le compostage est un véritable outil potager. Le paillage est également très avantageux pour éviter les repousses dans les massifs et limiter l’arrosage, car il conserve l’humidité de la terre. Il suffit de répandre les chutes de tontes ou de désherbage manuel.