UFC - QUE CHOISIR VENDEE

Alimentation : les doses de repas quotidiens

On dit qu’il faut bien se nourrir au réveil, et plus légèrement le soir. Mais tous les spécialistes ne partagent pas ces règles fixées à la journée. On peut donc aussi apporter un peu de souplesse dans les doses.

 

Matin

Normalement, il est nécessaire de s’alimenter dès le matin, puisque l’organisme a jeûné pendant plusieurs heures, et qu’il faut lui donner de l’énergie.

Mais beaucoup de jeunes n’ont pas faim dès le réveil, ou pas le temps. Il n’y a pas de risques à s’alimenter un peu plus tard, mais plutôt avec du vrai chocolat qu’une barre chocolatée, ou une pomme plutôt qu’une viennoiserie.

En revanche, il faut absolument boire quelque chose dès le matin, pour reconstituer l’hydratation du corps, et relancer l’activité des reins. Absorber plus d’un litre d’eau pure par jour est une assurance sur la vie.

Midi

La règle pour le déjeuner est l’équilibre : crudités, protéines (viande, poisson, œuf ou protéines végétales), féculents, légumes, fruits, laitage.

Mais ce n’est possible que chez soi ou dans une cantine bien tenue. À défaut, un sandwich artisanal ou fait maison, avec un fruit et un yaourt, est une solution équilibrée, à condition de ne pas manger trop vite.

Soir

Tous les nutritionnistes soulignent que manger beaucoup et trop gras au dîner va ralentir la digestion, donc troubler le sommeil.

Mais d’autres spécialistes rappellent que les difficultés à s’endormir dépendent principalement de l’organisme et de l’état nerveux, plutôt que de l’alimentation.

L’important est surtout d’éviter l’excès : pas trop de fromage (assez gras), ni trop de café (excitant) sont les limites à respecter.

Goûter

Le goûter se justifie surtout pour les jeunes, et certaines personnes âgées qui mangent trop peu dans leurs repas, par manque d’appétit.

27 décembre 2022

Finances : double hausse de la taxe foncière en 2023

La taxe foncière payée par les propriétaires de logements a augmenté en 2022. Ce sera encore davantage en 2023. La base de calcul (la valeur cadastrale) est indexée sur l’inflation, et les communes ont l’intention de majorer fortement les taux d’imposition.

 

La taxe foncière sur les habitations repose sur la valeur cadastrale des logements. Elle évolue chaque année selon l’indice des prix à la consommation. Pendant plus de 10 ans de stabilité des prix, cette base n’a pas beaucoup varié d’une année sur l’autre. Tout a changé. Même si la progression de l’inflation s’atténue après la forte hausse de 2022, celle-ci va sensiblement affecter les valeurs pour 2023.

Ainsi, une augmentation de 7 % des bases est inévitable. Le gouvernement n’a pas prévu de limitation ou de plafonnement pour ce mécanisme d’indexation annuel. Il l’a fait en 2022 pour l’indice des loyers, pas pour les impôts des propriétaires.

Le montant de la taxe finale à payer est aussi fonction du taux d’imposition. Celui-ci est fixé par les communes et autres collectivités (communautés, départements, régions). Or, les budgets de ces territoires sont très affectés par la hausse générale des prix et celle de l’énergie en particulier.

La suppression de la taxe d’habitation, totalement appliquée aux résidences principales en 2023, vient aussi justifier une compensation pour les finances territoriales, selon de nombreux élus.

Il est vrai que ce sont les propriétaires qui vont donc supporter l’essentiel de ces majorations fiscales, puisque les locataires sont désormais tous dispensés de taxe d’habitation.

27 décembre 2022

Pratique : la domotique de l’opérateur ORANGE disparaît

Le fournisseur de télécommunications ORANGE proposait un service de télécommande domestique généralisée. Il vient d’annoncer l’arrêt définitif de cette prestation appelée « Maison connectée ». C’est un échec commercial facilement explicable, puisqu’il était gratuit, et peu développé.

 

La domotique d’ORANGE n’aura pas vécu bien longtemps. La formule « Maison connectée » a été lancée en 2019, et disparaît au bout de 3 ans.

Cette formule proposée par l’opérateur dominant reposait sur une application et des appareils spécifiques à la marque ORANGE. Elle permet de commander à distance des éclairages et divers équipements électroniques ou électroménagers, ou encore certains volets roulants électriques. Mais le nombre de constructeurs était très réduit. Ces restrictions expliquent sans doute l’insuccès de cette offre, incluse dans le forfait sans coût supplémentaire.

La société ORANGE abandonne ce marché pour un autre beaucoup plus rentable, celui de la sécurité. Le service « Maison protégée » coûte environ 30 € par mois. Le client paie en outre un supplément pour chaque équipement mis en location, comme les détecteurs, caméras et sirènes.

L’arrêt brutal de la domotique ORANGE conduit à s’interroger sur ces systèmes attachés à un abonnement de télécommunications. C’est évidemment un frein au changement de fournisseur.

Pour ces services, d’autres font beaucoup mieux pour moins cher, parce qu’ils sont spécialisés depuis longtemps sur ce marché. Les campagnes de publicité des uns et autres, qui font rage, sont d’ailleurs révélatrices de cette réalité.

Pour les consommateurs désireux de s’équiper en domotique ou en alarme domestique, il est préférable de comparer les offres, et surtout les catégories de professionnels.

27 décembre 2022

Actualité après Noël : problèmes de garantie

En cas de défaut sur un produit livré ou retiré en boutique, le mieux est de s’appuyer sur la garantie légale de conformité du Code de la consommation. C’est une protection contre les indications trompeuses des vendeurs, ou les accidents de livraison.

 

Garantie légale de conformité

La garantie légale de conformité s’applique à tous les produits vendus par un professionnel à un consommateur.

Elle porte sur les articles neufs ou d’occasion, mais elle n’oblige que le vendeur, pas le producteur.

Il faut donc éviter de se disperser auprès du transporteur ou du fabricant : c’est le magasin ou le site marchand qui est tenu à la garantie d’un produit livré sans défaut.

 

Délai pour agir

Pour un produit neuf, tout défaut apparaissant dans les 24 premiers mois suivant l’achat est automatiquement considéré comme ayant existé au moment de sa livraison, à moins que le vendeur ne prouve le contraire.

Pour les biens achetés d’occasion, la durée de cette « présomption » est de 12 mois après livraison.

Dans tous les cas, si le vendeur refuse d’assumer, le recours doit être engagé dans un délai de 5 ans, auprès du Tribunal, sinon la garantie sera expirée.

 

Solutions possibles

Le consommateur a le choix entre la réparation ou le remplacement. Mais il peut exiger le remboursement intégral si l’une ou l’autre n’est pas possible, ou si le vendeur n’a pas appliqué sa garantie au bout d’un mois.

 

Refus de garantie

Il arrive trop souvent que le vendeur refuse la garantie au prétexte que l’appareil a été abîmé par le client (il a pris l’humidité, il a subi un choc).

En réalité, ce n’est pas un motif opposable au consommateur, sans une preuve externe, à la charge du professionnel. Celui-ci ne peut se retrancher derrière une mention d’atelier, ou du fabricant, pour refuser la garantie légale : seule une expertise indépendante sera opposable.

 

26 décembre 2022

Automobile : la loi Montagne, même en vacances

Pour des vacances en région de montagne, l’usage de l’automobile nécessite désormais un équipement contre les risques de neige et verglas. Une amende de 135 € est applicable à partir de janvier 2023.

 

Pour circuler en hiver dans près de 50 départements, la loi Montagne impose un équipement amovible antidérapant.

Il s’agit soit de pneus « hiver » sur l’ensemble du véhicule, soit de chaînes sur deux roues motrices.

Le but est double : assurer la sécurité des automobilistes d’une part, éviter la paralysie du réseau routier en cas de situation critique.

En réalité, cette obligation s’applique uniquement dans certaines communes, selon un arrêté préfectoral. Seuls 34 départements sont ainsi concernés cette année, jusqu’au 15 mars, sur les 48 visés dans le décret.

Il est donc judicieux de se renseigner sur le site du ministère des Transports, avant de partir en vacances cet hiver.

La sanction en cas de manquement constaté sur place est une amende de 135 €, et même l’immobilisation du véhicule. La tolérance était de mise depuis 2021, mais elle n’a plus cours en principe, à partir de janvier 2023.

Cela dit, les autorités semblent vouloir laisser aux automobilistes le temps d’assimiler cette nouvelle obligation, en pratiquant la pédagogie.

26 décembre 2022

Pratique : astuces commerciales pour cacher la hausse des prix

Les industriels sont très inventifs pour intégrer la hausse de leurs coûts de fabrication, sans décourager les achats. La crise et l’inflation replacent dans l’actualité des pratiques commerciales anciennes, et d’autres plus insolites.

 

Depuis 40 ans, la France n’avait pas été autant confrontée à l’inflation par l’augmentation des coûts. Les industriels s’étaient habitués depuis à se concurrencer sur l’innovation et les prix. Ils sont maintenant obligés d’adopter de nouvelles stratégies, pour conserver au moins leurs parts de marchés.

Certains de ces procédés sont bien connus, comme la réduction des volumes dans l’emballage. Le prix unitaire change (au litre, au kilo), mais pas celui du paquet ou du flacon habituel. Le client n’est pas censé s’en apercevoir, au moins pour celui qui n’y regarde pas de trop près.

L’agroalimentaire recourt aussi au remplacement d’ingrédients, avec des composants de moindre qualité, ou à l’ajout d’eau avec un peu plus de sel.

Cela dit, ces astuces restent marginales, semble-t-il. Les contrôles opérés tant par l’administration que par nos enquêteurs montrent que sur plus de 100 000 références de produits emballés, moins d’une centaine auraient été réduits en volume ou en recette.

C’est le cas du FANTA orange, dont la bouteille d’un litre et demi ne contient plus que 1,25 litre. Des paquets de pâtes BARILLA passent de 500 à 450 grammes, tandis que la boîte de portions VACHE QUI RIT perd 25 grammes. Les cosmétiques ne font pas exception, comme le gel douche SANEX ou le nettoyant SAINT-MARC.

Pour les consommateurs qui gèrent rigoureusement leur budget courses, la règle demeure la vérification du prix unitaire (au litre ou au kilo).

 

26 décembre 2022

Environnement : l’interdiction de pesticides dangereux attendra

Interdire des produits dangereux pour la santé prend du temps, surtout pour les pesticides. Les études scientifiques, les pressions de l’agrochimie, les procédures administratives, l’élaboration des textes, sont autant de freins à la protection des populations.

 

Le glyphosate est sans doute le pesticide dont la dangerosité est établie le plus sûrement, désormais. Son usage reste pourtant toujours autorisé en Europe.

Comme une quarantaine d’autres produits suspects de favoriser des cancers ou perturber la fécondité, la vente et l’utilisation agricole de ce désherbant sont autorisées temporairement en Europe. Le délai expirait fin 2022, mais il a été prolongé d’un an, parce que la Commission européenne hésite à l’interdire définitivement.

L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) doit évaluer le risque de ces produits, et elle tarde à le faire pour ces pesticides en sursis. Pendant ce temps, les industriels en profitent.

La plupart des produits concernés par l’autorisation temporaire sont pourtant effectivement dangereux, qualifiés scientifiquement de perturbateurs endocriniens par exemple. La réglementation européenne prévoit clairement dans ce cas l’interdiction effective de commercialisation et d’emploi pour les cultures humaines. La Commission a d’ailleurs admis que cette interdiction s’impose. Mais elle a formulé une exception, lorsqu’un pesticide est considéré comme « nécessaire« , et « ne peut être remplacé par d’autres moyens disponibles« . Cependant, cette dérogation ne pourrait permettre que « la culture sous serres de produits non comestibles« . Ainsi, on se demande pourquoi hésiter encore, et si longtemps.

Les élus européens sont bien décidés à secouer l’inertie de la Commission. Ils ont voté en octobre 2022 une résolution pour exiger l’application du principe de précaution, qui doit prévaloir sur les intérêts de l’agrochimie.

 

21 décembre 2022

Alimentation : manger des œufs, même pas peur

Les œufs font partie des aliments déconseillés en cas d’excès de cholestérol. Mais cette recommandation est reconsidérée par les chercheurs. Leurs apports en protéines sont essentiels pour les jeunes et les personnes âgées, en particulier.

 

Les œufs sont riches en cholestérol, mais ils ne sont pas pour autant « mauvais pour la santé« . Cet aliment a été réhabilité par les scientifiques, en raison de ses apports nutritionnels très appréciables, et de la relativité du danger.

En réalité, l’œuf de volaille ne contient que du « bon cholestérol« . Ce qui peut justifier la limitation de sa consommation, ce n’est donc pas sa teneur en ce composant, mais le taux de « mauvais cholestérol » de chacun.

L’hypercholestérolémie caractérise un excès de mauvaises graisses, qui augmente le risque de maladies cardiovasculaires. Celles-ci ne sont pas seulement fournies par l’alimentation, mais principalement par le foie, c’est-à-dire l’organisme lui-même.

Ainsi, manger un ou deux œufs même chaque jour ne peut pas accentuer la menace d’accident cardiaque ou vasculaire, au moins chez des personnes en bonne santé.

La limitation de cette consommation peut concerner principalement des sujets atteints de diabète, de fragilités cardiovasculaires, ou dont l’hypercholestérolémie est constante. Pour eux, ne pas dépasser 4 œufs par semaine reste une sage précaution.

Au quotidien, cet aliment présente une multitude d’avantages :

  • Il apporte quantité de protéines et vitamines, précieuses en particulier pour les enfants et adolescents.
  • Son impact environnemental est nettement plus réduit que celui des viandes.
  • Son prix aussi reste très abordable, même en label rouge ou bio.
  • Enfin, les recettes sont aussi nombreuses que savoureuses.
21 décembre 2022

Pratique : pas gagné pour des billets aux Jeux olympiques

Les titres d’accès aux compétitions des Jeux olympiques de 2024 à Paris sont vendus par tirages au sort. Il y a plus de 10 millions de billets à vendre, pour beaucoup plus d’acheteurs. La distribution sera donc organisée par tirage au sort.

 

Depuis décembre 2022, et jusqu’à fin janvier 2023, les inscriptions sont ouvertes pour participer aux tirages au sort des billets pour les Paris 2024.

Seule la plateforme officielle « tickets.paris2024.org » distribue ces titres. Aucun guichet ne délivrera des formules papier : il s’agit d’un ticket exclusivement numérique.

Le mois de février 2023 sera consacré aux tirages au sort, parmi les inscrits sur ce site, pour l’attribution des places de spectateurs dans les compétitions.

Les amateurs de sports membres du Club Paris 2024 ont un avantage : les 4 premiers jours de commercialisation leur sont exclusivement réservés. Ils doivent auparavant s’être inscrits sur « club.paris2024.org« . Mais ils font aussi être inscrit pour le tirage au sort.

Chaque heureux gagnant du tirage au sort pourra acheter jusqu’à 30 places individuelles. Ce sont ainsi 3 millions de billets qui seront attribués, sur 13 millions en tout. Les offres porteront obligatoirement sur des sessions de plusieurs sports différents. La moitié de ces places coûtent entre 25 et 50 €.

Le reste des ventes portera sur les finales les plus attendues, dont le prix peut atteindre presque 1 000 €. La vente sera organisée en mars.

Le trafic au marché noir sera très difficile, selon les organisateurs. D’une part, les titulaires sont inscrits et identifiés. D’autre part, les titres ne seront délivrés que très peu de temps avant chaque compétition. Un site officiel de revente entre particuliers (en cas d’empêchement) sera ouvert, et n’acceptera que des transactions au même prix.

21 décembre 2022

Commerce : les pièges des coffrets-cadeaux

La pratique des coffrets-cadeaux s’est largement développée, mais il y a trop souvent des déceptions. Les bénéficiaires peuvent être exigeants pour contrer les abus, mais certaines déconvenues sont sans espoir.

 

Prestation indisponible

Si la prestation n’est pas disponible à la date souhaitée, on peut vérifier en appelant le prestataire sans préciser que l’on utilise un coffret. S’il a soudain de la place, l’indisponibilité prétendue est un mensonge, sanctionné par la loi comme un refus de vente.

Coffret périmé

La durée de validité des coffrets est en général d’un à deux ans. Elle est obligatoirement indiquée sur l’emballage.

Le client doit la respecter pour en bénéficier, ou obtenir un report, sinon le prestataire peut valablement refuser de donner suite.

Dépenses supplémentaires

Il est interdit de subordonner la vente d’un produit à l’achat d’un autre : le prestataire ne peut donc pas forcer les bénéficiaires d’un coffret à faire des dépenses supplémentaires pour profiter des composantes intégrales de l’offre décrite au catalogue.

Prestation non conforme

Pour un forfait touristique (au moins deux prestations : un repas avec hébergement par exemple), l’émetteur du coffret est responsable de tout incident, annulation ou non-conformité à la description de l’offre, exactement comme une agence de voyages.

Le recours contre lui sera plus efficace qu’à l’encontre du prestataire sur place (surtout si c’est à l’étranger).

21 décembre 2022