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Alimentation, Pratique

Pratique : astuces commerciales pour cacher la hausse des prix

Les industriels sont très inventifs pour intégrer la hausse de leurs coûts de fabrication, sans décourager les achats. La crise et l’inflation replacent dans l’actualité des pratiques commerciales anciennes, et d’autres plus insolites.

 

Depuis 40 ans, la France n’avait pas été autant confrontée à l’inflation par l’augmentation des coûts. Les industriels s’étaient habitués depuis à se concurrencer sur l’innovation et les prix. Ils sont maintenant obligés d’adopter de nouvelles stratégies, pour conserver au moins leurs parts de marchés.

Certains de ces procédés sont bien connus, comme la réduction des volumes dans l’emballage. Le prix unitaire change (au litre, au kilo), mais pas celui du paquet ou du flacon habituel. Le client n’est pas censé s’en apercevoir, au moins pour celui qui n’y regarde pas de trop près.

L’agroalimentaire recourt aussi au remplacement d’ingrédients, avec des composants de moindre qualité, ou à l’ajout d’eau avec un peu plus de sel.

Cela dit, ces astuces restent marginales, semble-t-il. Les contrôles opérés tant par l’administration que par nos enquêteurs montrent que sur plus de 100 000 références de produits emballés, moins d’une centaine auraient été réduits en volume ou en recette.

C’est le cas du FANTA orange, dont la bouteille d’un litre et demi ne contient plus que 1,25 litre. Des paquets de pâtes BARILLA passent de 500 à 450 grammes, tandis que la boîte de portions VACHE QUI RIT perd 25 grammes. Les cosmétiques ne font pas exception, comme le gel douche SANEX ou le nettoyant SAINT-MARC.

Pour les consommateurs qui gèrent rigoureusement leur budget courses, la règle demeure la vérification du prix unitaire (au litre ou au kilo).