Pratique : résilier une assurance secondaire inutile
Il est plus facile de se défaire d’une assurance accessoire, comme l’extension de garantie ou celle souscrite avec l’achat d’un appareil. Le délai légal de rétractation est prolongé. C’est une bonne chose, car ces dépenses sont le plus souvent inutiles.
Avec l’achat d’un appareil domestique, le client est trop souvent piégé par les suppléments d’assurance. C’est une extension de garantie contre les pannes ou pire, une prétendue couverture contre les accidents comme la perte, la casse ou le vol.
Ces produits d’assurance sont finalement très coûteux à l’achat (l’extension de garantie représente environ 20 % du coût du produit) ou sur la durée (l’assurance d’un téléphone ou d’une tablette, même à 7 € par mois, s’étendra sur plusieurs années).
Ainsi, les enquêtes de QUE CHOISIR montrent que dans près de 90 000 ménages, les appareils électroménagers fonctionnent sans problème au-delà de 5 ans. Seuls les aspirateurs balais peuvent tomber en panne avant ce délai, mais dans moins de 15 % des cas. En outre, et le plus souvent, l’extension de garantie coûtera plus cher que le prix de la réparation, de 120 € en moyenne.
La législation protège déjà les consommateurs contre ces suppléments placés par de bons vendeurs. Ils peuvent rompre ces contrats en se rétractant dans les 14 jours.
Ce délai est désormais prolongé à 30 jours. Mais surtout, il ne commence à courir qu’à partir du premier paiement. Ainsi, la période de gratuité, fréquente avec les options d’assurance accessoire, ne compte plus dans ce délai.
La rétractation doit évidemment être exercée par un moyen qui laisse une trace (pas par téléphone, donc), car c’est au client d’en faire la preuve. Mais la lettre recommandée ne s’impose pas : un mail ou un texto font l’affaire, puisqu’on peut en justifier par écrit. Le premier paiement effectué ou prélevé doit alors être remboursé par le professionnel.