Commerce : le coach est souvent hors-la-loi
Les coachs exerçant comme autoentrepreneurs prolifèrent. Ils proposent de guider leurs clients dans le sport, la cuisine ou la maîtrise de soi. Mais leurs compétences et leurs pratiques professionnelles sont trop souvent douteuses.
Le métier de coach n’est pas règlementé, surtout dans le domaine du bien-être ou le développement personnel.
Leurs compétences ne sont pas attestées par un diplôme, comme un psychothérapeute.
La Direction de la concurrence, consommation et répression des fraudes (DGCCRF) a contrôlé 165 de ces guides du bonheur retrouvé. La plupart sont en infraction dans leurs présentations, l’annonce des prix ou l’attestation des versements de leurs clients.
Mais il y a pire : 20 % de ces prétendus professionnels abusent de termes trompeurs pour qualifier leurs aptitudes (comme « docteur« ), ou garantir des résultats de santé (élimination du mal de dos, disparition d’allergies).
Les plus redoutables sont les prédicateurs, avec un risque de dérive sectaire. Ceux qui promettent de perdre du poids, retrouver l’équilibre mental, développer des facultés insoupçonnées, se comportent souvent comme des gourous.
L’administration a même relevé des demandes invraisemblables, comme les résultats d’analyses de sang du client.
C’est dire si le recours à ces propositions tapageuses ou confidentielles peut présenter des dangers de dérapage, ou de coûteuses déceptions.