Pratique : aides financières pour l’achat d’un vélo électrique
Les mesures en faveur de l’équipement cycliste évoluent fréquemment, depuis quelques années. Les aides financières de l’État s’ajoutent à celles des collectivités, ou même des entreprises. Elles ne sont plus générales, mais plutôt réservées à certains publics.
Depuis août 2022, les personnes handicapées ou celles à très faible revenu (inférieur à 530 € par mois) sont celles qui peuvent obtenir l’aide financière d’État maximale pour un achat cycliste. La prise en charge d’une partie du prix d’achat est de 150 € sur un vélo classique, 400 € pour un modèle électrique. Elle va jusqu’à 2 000 € s’il s’agit d’un vélo pliant, d’un cargo, d’une remorque, d’un engin spécifiquement adapté au handicap.
Pour les revenus modestes (jusqu’à 1 125 € par mois), les mêmes montants sont ramenés à 300 € et 1 000 €.
Mais ce bonus est encore plus intéressant si l’achat d’un vélo est lié à la cession ou l’abandon d’une voiture. Dans ce cas, la prime à la conversion permet de financer jusqu’à 1 500 € ou 3 000 €, selon les revenus, l’achat d’un modèle électrique de tous les types.
L’aide d’État est donc réservée à des personnes aux revenus limités, ou atteintes d’un handicap. D’autres sont plus largement distribuées, comme celles des collectivités. Les villes de Nantes, Angers, la Roche/Yon versent une prime à l’achat d’un vélo, avec des conditions variables selon les mairies.
Les entreprises s’y mettent également. Lorsqu’il est engagé dans une démarche citoyenne pour décarboner les déplacements, l’employeur peut verser une allocation spéciale, appelée forfait mobilité durable, dispensée de fiscalité et charges sociales. Il ne s’agit pas d’une obligation, comme la participation aux abonnements de transports en commun, mais d’une sorte de prime à l’équipement, pour les salariés volontaires. Cette formule remplace l’ancienne indemnité kilométrique vélo. Le montant est de 700 € par an.
Ces différentes aides sont désormais cumulables pour une même personne et un même achat.