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Commerce : résilier un abonnement plus facilement

Mettre fin à un abonnement ou un service est trop souvent une galère. La loi impose désormais aux professionnels de faciliter la démarche pour les clients.

 

Il est très facile et très rapide d’opter pour un service plus ou moins bidon, ou l’abonnement avec une réduction, en boutique ou en ligne. Après une commande sur AMAZON, une réservation SNCF, le client est dirigé sans vraiment s’en rendre compte vers des suppléments. C’est apparemment avantageux, mais souvent coûteux pour ceux qui n’utiliseront pas réellement ce service.

Ainsi, AMAZON a dû modifier son tunnel de résiliation pour la formule AMAZON PRIME, soit 49 € par an, profitable seulement pour certains habitués. Il fallait auparavant faire défiler plusieurs pages, et les boutons d’annulation n’étaient pas clairement indiqués. La Commission européenne a réagi, et cette plateforme dominante s’est inclinée. Pourtant, le phénomène est général, ce qui justifiait une obligation imposée à tous les professionnels.

Désormais, la loi française demande à tout site de vente ou prestation de présenter en ligne un parcours d’annulation « facile, direct et permanent« . Ce procédé sera exigible même si le service a été souscrit en magasin.

Cette règle s’applique déjà aux assurances de toutes natures. Elle devrait mettre fin aux abus constatés chez CANAL+ ou SFR, qui relancent systématiquement les clients après résiliation, pour aménager leur offre et renouveler le contrat.

Le bon réflexe quand le client veut rompre un abonnement est d’empêcher en même temps tout paiement supplémentaire. La révocation d’une autorisation est d’application immédiate et gratuite, directement auprès de la banque. Il faut éviter la formule dite « opposition » à prélèvement, souvent payante et temporaire.