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Automobile : réduire les coûts d’entretien

Le marché de l’auto n’échappe pas à l’inflation. Les utilisateurs doivent donc trouver les moyens de réduire la dépense d’entretien. La solution est souvent dans le recours aux produits de moindre qualité, mais sans inconvénient sur les véhicules usagés.

 

Les pneus représentent un coût important dans l’entretien courant du véhicule. Les Français achetaient jusqu’ici principalement des modèles de haute performance, et de grandes marques. Désormais, ils se tournent vers des produits plus abordables. Encore faut-il ménager la sécurité et la résistance, car certains pneus fabriqués hors d’Europe sont deux fois moins chers, mais s’usent trois fois plus vite.

En cas de réparation, il est maintenant possible de trouver plus facilement des pièces détachées d’occasion. Ce sont des articles recyclés auprès de démolisseurs, qui présentent les mêmes garanties de sécurité que des composants neufs. Leur prix est de 50 à 70 % moins élevé, ce qui en fait une vraie solution. Mais la demande en accessoires d’occasion dépasse aujourd’hui les capacités d’approvisionnement des professionnels de l’automobile.

Les marques de distributeurs présentent un véritable intérêt pour faire des économies. Leurs pièces détachées neuves sont de très bonne qualité, pour un prix nettement moindre que celles des constructeurs. Les réseaux comme AD ou OSCARO développent d’ailleurs leurs catalogues pour répondre aux attentes des consommateurs.

Il est aussi possible de réparer certains organes, plutôt que les remplacer. C’est une nouvelle tendance notamment dans l’électronique. La remise en état d’éléments informatiques revient moitié moins cher que le remplacement.

 

7 juillet 2023

Énergies : Pratiques abusives en hausse

Le Médiateur national de l’énergie vient de publier son rapport d’activité 2022. Comme ces dernières années, il souligne des pratiques abusives de plusieurs fournisseurs. Ce sont d’ailleurs les mêmes, qui multiplient les litiges de facturation.

 

Les prix du gaz et de l’électricité ont considérablement augmenté en 2022, mais le gouvernement a mis en place un plafonnement pour les particuliers.

Pourtant, les fournisseurs déjà bien connus pour leurs facturations fantaisistes ont fait doubler le nombre de réclamations par rapport à 2021.

Leurs noms se retrouvent dans le rapport annuel du Médiateur national : OHM énergie, MINT énergie, MEGA énergie sont les plus fréquemment cités.

Ces entreprises ont modifié leurs tarifs au bout de quelques semaines, après avoir attiré de nouveaux clients avec des offres très avantageuses. Puis, le contrat à prix fixe devient indexé sur les cours de marché, donc extrêmement variable. Mais chaque fois, l’information préalable est absente, incompréhensible ou difficile d’accès, pour éviter d’alerter l’abonné.

Devant la persistance de ces procédés, par les mêmes opérateurs et depuis plusieurs années, le rapport propose un label pour distinguer les professionnels respectant les règles de commercialisation en vigueur. Il est vrai que les consommateurs sont victimes de méthodes de vente très agressives, alors qu’ils sont très protégés par la loi.

La recommandation systématique est de changer de fournisseur en cas de réclamation. C’est possible et facile, à tout moment, sans motif et sans frais.

 

 

3 juillet 2023

Santé : dangers incertains du paracétamol

Peu coûteux, efficace et sans risques avérés, le paracétamol est le médicament le plus consommé en France. Des chercheurs ont publié des études alarmantes, mais aucun danger réel n’est démontré à ce jour.

 

Un article est paru fin 2021 dans une revue scientifique médicale sur l’emploi de paracétamol pendant la grossesse. Ses conclusions suggéraient prudemment que le développement de l’enfant pourrait être altéré, avec des troubles reproductifs ou de l’asthme.

En d’autres termes, ces effets sont ceux d’un perturbateur endocrinien. De nombreuses substances contenues dans les plastiques provoquent des troubles hormonaux, comme les phtalates ou les bisphénols. Les conséquences sont des malformations des organes sexuels, la stérilité, certains cancers.

Cet antalgique de référence est pourtant massivement consommé, et il est considéré comme absolument sans danger pour les femmes enceintes.

À vrai dire, cette étude déjà ancienne n’a pas été confirmée. En effet, le paracétamol soigne des maladies infectieuses qui menacent le développement du fœtus. Cet antidouleur est donc présent chez les sujets de l’expérience, mais il n’est pas pour autant la cause des problèmes hormonaux provoqués par la maladie.

Cela dit, la banalisation de ce médicament peut présenter des risques. Même sans dangers, l’usage du paracétamol doit rester dans la posologie strictement préconisée.

Selon les autorités pédiatriques, la femme enceinte peut en consommer à « la dose efficace la plus faible, et pendant la durée la plus courte« .

 

 

1 juillet 2023