UFC - QUE CHOISIR VENDEE

nos litiges gagnés

Rouille dans un four

Martine constate que la plaque supérieure de son four est rouillée. Le four étant toujours sous garantie, elle le rapporte au magasin en souhaitant le remboursement. Le vendeur refuse arguant que Martine était responsable car elle avait fait cuire un aliment avec du sel et de l’humidité… Etrange comme réponse.

Martine nous confie son dossier. Suite à une première lettre de signalement, le vendeur récupère le four pour une expertise. Deux mois plus tard, sans nouvelles du vendeur, nous le relançons et lui demandons le rapport d’expertise. Il répond en invoquant un mauvais nettoyage, la présence de graisse et de sel qui ont endommagé les parois selon l’expertise et que les consignes de la notice d’utilisation n’ont pas été respectées.

Nous réclamons une nouvelle fois le rapport d’expertise. Réponse du vendeur : l’expertise a été faite par un employé car le prix d’une expertise serait supérieur au prix du four !

Nous rappelons au vendeur la garantie légale de conformité des biens et demandons le changement des parois ou le remboursement du produit avant d’engager une procédure.

Le vendeur, ne voulant pas perdre de temps avec une procédure,

Il lui a adressé un chèque du montant du four

Vente de mobil home

Patricia propriétaire d’un mobil home dans un camping accepte de le vendre à la Société S pour la somme de 8158 €. La vente conclue, Patricia reçoit un virement amputé de 300 €. selon l’acheteur il s’agirait d’une dette de Martine envers le camping.

Il a fallu plusieurs courriers de UFC Que Choisir Vendée pour que la Société S admette que le contrat passé entre lui et Patricia ne concernait aucunement le camping. Article 1199 du Code Civil « le contrat ne crée d’obligations qu’entre les parties ».

La société S a finalement versé les 300 € et le camping n’a rien réclamé

Commande non livrée

Marc a commandé en novembre 2021, une table 600 euros sur un site internet payée aussitôt, avec un délai de livraison de 9 semaines. Il a attendu et la table n’est jamais venue.

Notre adhérent s’est manifesté auprès du vendeur et plusieurs solutions lui ont été

proposées : une remise, un bon d’achat etc. Il a refusé, il voulait sa table.

L’entreprise lui a spécifié qu’elle était en rupture de stock.

Marc a saisi l’UFC- Que Choisir Vendée.  Le premier courrier est resté sans réponse. Nous avons donc envoyé un second courrier en invoquant des règles de droit,  l’article 1217 du code civil sur « suspension du contrat en cas de manquement » , mais aussi l’article l 216-7 du code de la consommation « sur l’annulation et le remboursement des sommes versées ».

La table a été remboursée en totalité fin décembre 2022.

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16 mars 2024